Une signalisation conforme ne se limite pas à l’utilisation du bon pictogramme : sa mise en place doit elle aussi respecter des critères stricts afin de garantir son efficacité. La conception et pose de pictogrammes normalisés (ISO 7010) englobe non seulement la création du visuel selon des normes précises, mais également une pose réfléchie et stratégique. En effet, un pictogramme parfaitement conçu mais mal placé ou peu visible perd toute sa valeur préventive. Il est donc essentiel de considérer l’environnement, les flux de circulation, les contraintes techniques et les exigences réglementaires pour assurer une signalisation pleinement opérationnelle.
La première étape de toute démarche de conception et pose de pictogrammes normalisés (ISO 7010) consiste en une analyse des besoins. Cela implique d’identifier les zones à risques, comme celles comportant des machines dangereuses, des produits chimiques ou une forte circulation de personnes. Cette évaluation doit également tenir compte des obligations légales imposées par le Code du travail et les règles de sécurité incendie. La visibilité et les déplacements habituels des usagers sont aussi des critères déterminants pour s’assurer que chaque pictogramme sera vu à temps et dans les meilleures conditions.
Une fois les besoins identifiés, le choix des emplacements est crucial dans le processus de conception et pose de pictogrammes normalisés (ISO 7010). Les pictogrammes doivent être placés à des endroits stratégiques, généralement à l’entrée des zones de danger ou à proximité immédiate de l’équipement concerné. Il est impératif d’éviter tout obstacle visuel, comme un meuble, une porte ou une cloison, qui pourrait masquer le message. La hauteur de pose recommandée se situe entre 1,50 m et 2,20 m, afin d’être à hauteur du regard, que ce soit en station debout ou en déplacement.
La fixation constitue une autre étape essentielle dans la conception et pose de pictogrammes normalisés (ISO 7010). Elle doit garantir la stabilité et la lisibilité du pictogramme dans le temps. Pour cela, les surfaces d’application doivent être planes, propres et adaptées au support utilisé. Les matériaux choisis doivent être résistants, tels que l’aluminium, le PVC rigide ou le vinyle adhésif. En extérieur, il est impératif d’opter pour des supports capables de résister aux intempéries, aux rayons UV et à l’usure mécanique. La méthode de fixation – vis, rivets, colle ou adhésif industriel – dépendra du type de surface et de l’exposition du pictogramme.
Enfin, la maintenance est un volet souvent négligé mais fondamental dans la conception et pose de pictogrammes normalisés (ISO 7010). Un contrôle régulier doit être effectué pour vérifier que les pictogrammes restent lisibles, non dégradés et bien positionnés. Les salissures, les actes de vandalisme, l’humidité ou l’usure naturelle peuvent altérer leur visibilité. En cas de dégradation ou de modification des consignes de sécurité, le remplacement doit être immédiat. Ce suivi garantit que la signalisation conserve toute son efficacité sur le long terme et continue de jouer pleinement son rôle de prévention des risques.