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Formation risques auditifs

Formation risques auditifs

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L’objectif principale de la formation risques auditifs est la sensibilisation aux risques auditifs pour les responsables et les personnes exposées à un niveau et une durée plus élevée que la moyenne. La formation risques auditifs prévoit dans son programme :

  • L’identification des risques auditifs dans le lieu de travail
  • L’identification des enjeux liés à l’exposition à des nuisances sonores dans un environnement professionnel
  • La mise en place des moyens de prévention des atteintes auditives

La formation risques auditifs : Quoi et comment ?

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Le bruit est le principal facteur de risque auditif. Lorsqu’un son ou un groupe de sons sont considérés comme gênant, le terme « bruit » est utilisé. Cela rend l’idée subjective car le même son peut être utile, agréable ou effrayant selon qui l’entend et quand. Au-delà d’un certain point (niveau de pression sonore très élevé), tous les sons sont dangereux.

L’audition est un capital fragile qui nécessite une attention particulière. L’exposition excessive dans un milieu de travail à des niveaux sonores élevée allant au-delà de 85 dB pendant une longue durée peut causer des dommages irrémédiables sur les capacités auditives. Il est donc primordial de mettre en place des moyens de prévention régulièrement dans le milieu du travail.

Bien que l’audition diminue naturellement avec l’âge, mais il existe certaines activités professionnelles dans des lieux de travail non conformes peuvent accélérer la perte de ce sens. La dose de bruit reçue peut avoir des effets néfastes sur le capital auditif à court ou à long terme. Au-delà des effets sur l’audition, le bruit peut affecter l’ensemble de l’organisme.

Dans les environnements professionnels, le bruit est un obstacle sérieux. Il peut causer des irrégularités, mais il peut également conduire à l’épuisement cognitif et au stress, qui ont des effets à long terme sur la santé de l’employé et le niveau de son travail. Cependant, il existe des moyens de limiter l’exposition des travailleurs aux nuisances sonores. Les mesures de contrôle du bruit les plus efficaces vont du traitement acoustique des espaces à l’encoffrement des dispositifs bruyantes.

Pour ce fait, la formation risques auditifs vous guide dans l’identification des sources des risques auditifs, afin de les évaluer et élaborer des actions face à ces risques.

Alors comment le bruit génère des risques auditifs pour les individus dans un milieu à risque ?

Tout d’abord, Les sons sont des vibrations de l’air qui se propagent sous la forme d’ondes acoustiques. Leur amplitude mesurée en décibel (dB) et à leur fréquence, exprimée en Hertz (Hz).

L’organe qui détecte ces sons est bien évidement l’oreille. Elle est composée de trois parties : l’oreille externe qui guide le son jusqu’au tympan (membrane séparant l’oreille externe de l’oreille moyenne) grâce à sa forme, l’oreille moyenne qui transmet les mouvements du tympan à l’oreille interne, cette dernière est un milieu liquide qui sert à l’équilibre et à l’audition. Dans cette dernière partie de l’oreille où se fait l’analyse des sons.

Il est à noter que les cellules ciliées sont fragiles et ne se régénèrent pas. Elles se détériorent avec l’âge (presbyacousie) ou lorsque qu’elles sont exposées à des niveaux sonores trop élevés.

Les niveaux sonores mesurés en décibels sont de 0 à 120dB ;

  • 0 dB est bruit le plus faible qu’une oreille (humaine) peut percevoir
  • 50 dB est le niveau habituel de conversation
  • 80 dB est le seuil de nocivité(pour une exposition de 8h/j)
  • 120 dB est le bruit provoquant une sensation douloureuse 

 

Donc les deux facteurs principaux des risques auditifs sont : le niveau du bruit et le temps d’exposition. La formation risques auditifs développe dans son programme la méthodologie d’identification des différentes sources possibles des risques auditifs selon le milieu du travail, les valeurs moyennes sans effet néfaste précisées par la réglementation ainsi que les mesures préventifs / curatifs à prendre en compte.

Formation risques auditives : Les caractéristiques de bruit

La formation risques auditifs introduit dans son programme l’ensemble des caractéristiques relatives aux bruits. Ces derniers servent à la caractérisation des bruits et la détermination de l’étendue des conséquences selon les éléments suivants

  • La hauteur ou la fréquence : le nombre de vibration par seconde, mesurée en Hertz (Hz), fréquence faible émet un son grave, tandis qu’une fréquence plus élevée émet un son aigu.
  • L’intensité : correspond au niveau de pression acoustique perçu par l’oreille, exprimée en dB. L’exposition à des valeurs élevées en dB peuvent générer des lésions de tympans.

Certes la fréquence et l’intensité sont les paramètres les plus considérés dans la mesure de risques auditifs, mais il existe d’autres facteurs qui augmente la nocivité de bruit à savoir, le type de bruit, continue, fluctuant ou d’impulsion. Dans chaque cas le pouvoir lésionnel est différent.

  • L’oreille est caractérisée par un système de filtre qui coupe ou attenue certaines fréquences. Ceci permet de filtrer les très hautes fréquences.
  • Un bruit d’impulsion ayant un caractère soudain et imprévisible est plus nocif qu’un bruit stable et continu. De même, un son pur de grande intensité est plus traumatisant pour l’oreille interne qu’un bruit à large spectre
  • Un bruit associé à des vibrations aggrave le traumatisme sonore chronique.
  • Plus la durée d’exposition est élevée plus les lésions auditives sont importante pour une même ambiance sonore.

Il existe d’autres facteurs qui doivent être pris en compte et qui sont des facteurs individuels liés à l’état de l’individu, notamment : 

  • L’âge : au-delà de 50 ans, la fragilité cochléaire au bruit s’accroît et devient plus marquée
  • La génétique : Une lésion héréditaire ce qu’on appelle l’hypoacousie familiale
  • La fragilité antérieure de l’oreille peut être provoquée par des agents biologiques microbiens (streptocoques), viraux, par des toxiques médicamenteux (antibiotiques, diurétiques, acide acétylsalicylique) ou industriels (solvants aromatiques ou chlorés, monoxyde de carbone et acide cyanhydrique).

La formation risques auditifs : quels sont les risques auditifs ?

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La formation risques auditifs identifie trois types de risques auditifs. Ces risques affectent à la fois la santé mentale et la santé physique des individus dans les milieux à risque, avec notamment des conséquences irrémédiables sur l’audition et qui sont :

Les acouphènes : ce risque intervient directement après l’exposition prolongée à un niveau de bruit sonore très élevé. Les signes peuvent disparaitre dans quelques temps après l’exposition mais ils peuvent devenir rapidement gênants lorsqu’ils s’installent pendant une longue durée.

L’hyperacousie est le développement d’une intolérance aux sons, Cette pathologie se caractérise par un seuil de tolérance au bruit anormalement bas. En effet, certains sons ou niveaux sonores, perçus par les autres comme forts ou désagréables, sont vécus comme pénibles voire douloureux. Les personnes ne supportent plus les niveaux sonores ordinaires.

La surdité est La perte d’acuité auditive, appelée également hypoacousie. Il s’agit de la diminution de la capacité à percevoir les sons. L’exposition excessive entraîne des pertes de décibels et diminue l’acuité auditive. Elle se caractérise par un déficit temporaire ou définitif, en plus des autres troubles notamment le vertige, otalgie. La surdité peut être brutale suite à une exposition traumatique ou bien une exposition chronique à des niveaux sonores lésionnels répétés. Il existe également d’autres facteurs qui causent ou aggravent la surdité qui sont les ototoxiques, des agents biologiques, des médicaments. La surdité professionnelle évolue en quatre stades :

  • La surdité latente : il s’agit d’un déficit auditif initial et non ressenti par l’employé
  • La surdité débutante : il s’agit de l’atteintes des fréquences aigues
  • La surdité confirmée : le déficit auditif atteint toutes les fréquences (basses et aigues)
  • La surdité sévère : il s’agit du déficit de perception auditive grave, bilatérale et symétrique

L’audition n’est pas la seule victime des risques auditifs. Ces derniers génèrent également la fatigue avec une perturbation des cycles de sommeil, les difficultés de compréhension lors de l’échange avec les autres, le stress, l’agressivité…etc.

La formation risques auditifs vous permet de réaliser une analyse complète sur les risques prévus en amant selon les dispositifs que vous avez en milieu de travail, l’évaluation, le classement, et l’élaboration d’un plan d’action face aux risques auditifs identifiés

La formation risques auditifs : les recommandations en milieu professionnel

Nombreux milieux professionnels font courir des risques auditifs pour les employés notamment dans les milieux industriels, le BTP, l’exploitation minières. Un milieu professionnel est considéré sain au niveau d’exposition sonore est un milieu dont le niveau de bruit n’excède pas les 80 décibels pour une journée de travail de 8 heures.

La formation risques auditifs sert comme un guide dans la gestion des milieux professionnels ayant des machines ou des équipements qui diffusent des sons gênants allant de la conception d’un milieu de travail jusqu’à la production. La formation risques auditifs vous permet de déterminer les actions à mettre en place selon votre type d’activité.

Dans un premier lieu, il faut penser à prévenir les risques d’exposition en agissant en amant sur le milieu de travail. Il faut prendre en compte le risque du bruit au moment de la conception des locaux, le choix des machines et des équipements afin de limiter l’occurrence d’un risque auditif. Il s’agit de la méthode préventive la plus efficace. L’intérêt de cette étude préliminaire est la réduction du bruit à la source ainsi que le contrôle de la propagation de ce bruit dans l’espace du travail notamment : le traitement acoustique des locaux de travail, cloisonnementencoffrement de machinesetc.

Ensuite, vous devrez faire une évaluation des risques d’exposition au bruit. Il faut bien comprendre l’exposition des salariés, l’identification des sources de bruit, les modes de propagation, le mesurage en continue. Dans le cas spécifique des bureaux ouverts, l’évaluation de l’exposition passe également par un questionnaire pour les salariés pour évaluer le ressenti. 

Il y a deux méthodes de mesurage :

  • La mesure instantanée par le sonomètre portable qui détecte les sources de bruit et mesure leurs intensités ;
  • La mesure sur une durée d’exposition par l’exposimètre qui donne un relevé du niveau sonore par un enregistrement pendant toute la durée d’exposition du salarié

Le mesurage peut se faire en interne par l’entreprise elle-même ou par l’intervention d’un prestataire agrée de service acoustique. Enfin, après avoir détecter les risques auditifs, il est nécessaire de mettre en place des actions de prévention et de protection spécifiques selon les résultats des évaluations faites auparavant. Citons par exemple :

  • Mettre à la disposition des employés dans le milieu à risque des équipement adéquats à la protection du capital auditif (casque anti-bruit, bouchons d’oreille) appelé également les équipements de protection individuels.
  • Programmer des pauses sonores régulières
  • Mettre en place des détecteurs des niveaux sonores dans les espaces de travail qui permettent d’indiquer en temps réel le niveau de bruit dans l’espace de travail.
  • Programmer un suivi renforcé de la santé des salariés affectés dans des postes présentant des risques particuliers ainsi qu’un examen audiométrique préventif par le médecin de travail en plus des bilans des pertes auditives.
  • La lubrification et graissage réguliers des machines
  • Le traitement acoustique des espaces : insonorisation des plafonds, des panneaux absorbants, des cloisons, écrans amovibles, isolation phonique des bas de portes, fenêtres en double vitrage, anti-vibratiles, butée au niveau des portes, tampons sous les mobiliers, portes pour isoler les locaux techniques où se trouve les machines ou installation.

Ces risques sont considérés comme des risques professionnels qui sont pris en compte dans la réglementation et donc pour tout dommage produit suite à une non-conformité, le code de travail prévoit une liste des sanctions pour les responsables du dommage.

La formation risques auditifs : la démarche règlementaire

Le bruit fait l’objet d’une réglementation qui vise à protéger les travailleurs contre les risques liés à une exposition prolongée. Le ministre de l’emploi et de la formation professionnel a fixé l’ensemble des mesures d’application générales et particulière relatifs à l’énoncé du code de travail lié à ce sujet (les articles 281 à 291). Ces articles concernent « la prévention contre les risques résultant du bruit ». Ils édictent les exigences règlementaires quant aux seuils d’expositions au bruit des employés en plus des moyens de protection et de prévention nécessaires.

En outre, le code de travail exige aux responsables des entreprises d’identifier les employés qui sont exposés à des niveaux sonores qui dépasse 85dB par jour ou ceux qui peuvent être soumis à une pression acoustique de crête supérieure à 135 dB.

L’identification des risques auditifs doit être suivie d’un mesurage précis selon les normes. Ensuite, les employés en question doivent être formés et informés de leurs situations ainsi que les risques et les moyens de prévention par le biais d’un médecin de travail. La réglementation exige également de mettre à la disposition de chaque employé des moyens de protection individuelle et faire l’objet d’un suivi médical. « Lorsque l’exposition sonore quotidienne subie par un salarié dépasse le niveau de 85 dB ou lorsque la pression acoustique de crête dépasse 135 dB, l’employeur établit un programme de mesurage du bruit, ou il procède à l’organisation du travail pour réduire l’exposition au bruit » (Article 17 de l’arrêté précité).

Enfin, « salarié ne peut être affecté à des travaux comportant une exposition sonore quotidienne supérieure ou égale au niveau de 85 dB, que s’il a fait l’objet d’un examen préalable par le médecin du travail et si la fiche d’aptitude établie par ce dernier, atteste qu’il ne présente pas de contre-indication médicale à ces travaux » Article 19 du code de travail marocain.

La formation risques auditifs prend en considération l’aspect réglementaire lié aux risques d’exposition au bruit dans son programme. Vous allez bénéficier d’une image claire sur les lois marocaines qui contrôlent ce type de risque.

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