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ETUDE DE DANGERS AU MAROC

ETUDE DE DANGERS AU MAROC

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L’étude de dangers au Maroc  a pour objectif de rendre compte de l’examen effectué par l’exploitant pour caractériser, analyser, évaluer, prévenir et réduire les risques industriels, autant que technologiquement réalisable et économiquement acceptable, que leurs causes soient intrinsèques aux substances ou matières utilisées, liées aux procédés mis en œuvre ou dues à la proximité d’autres risques d’origine interne ou externe à l’installation.

L’étude de dangers au Maroc doit donner une description des installations et de leur environnement ainsi que des produits utilisés, identifier les sources de risques internes (organisation du personnel, processus…) et externes (séismes, foudre, effets dominos…) et justifier les moyens prévus pour en limiter la probabilité et les effets, notamment en proposant des mesures concrètes en vue d’améliorer la sûreté.

L’étude de dangers au Maroc doit décrire les meilleures technologies disponibles et engager l’exploitant à réduire les risques à la source. Elle comporte une description de l’ensemble des phénomènes dangereux susceptibles de se produire et donne une évaluation des zones risquant d’être affectées en cas d’accident ainsi que la probabilité d’occurrence et la gravité liées aux phénomènes dangereux identifiés, malgré les moyens de prévention mis en place, même si leur probabilité est très faible. Elle doit enfin comporter une description des moyens de secours publics ou privés disponibles en cas d’accident.

L’étude de dangers au Maroc est proportionnée aux risques présentés par l’établissement. La méthode utilisée doit être adaptée à la nature et la complexité de ces risques.

1.Etude de dangers au Maroc :le Risque industriel ?

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Un risque industriel est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et qui met en jeu des produits ou des procédés dangereux. Il entraîne des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou l’environnement. En voici les principales manifestations, qui peuvent être associées :

  • L’incendie de produits inflammables solides, liquides ou gazeux. Outre les effets des brûlures, les substances présentes peuvent émettre des fumées toxiques asphyxiantes.
  • L’explosion de gaz ou de poussières due à la formation de mélanges réactifs, avec des risques traumatiques liés à des causes mécaniques (projections de débris, souffle et onde de choc) et/ou thermiques.
  • La dispersion de produits dangereux dans l’air, l’eau ou le sol, toxiques par inhalation, l’ingestion ou les contacts avec la peau.

Les générateurs de risques sont regroupés en deux familles :

  • Les industries chimiquesproduisent des produits chimiques de base, des produits destinés à l’agroalimentaire (notamment les engrais), les produits pharmaceutiques et de consommation courante (eau de javel, etc.)
  • Les industries pétrochimiquesproduisent l’ensemble des produits dérivés du pétrole (essences, goudrons, gaz de pétrole liquéfié).

Tous ces établissements sont des établissements fixes qui produisent, utilisent ou stockent des produits répertoriés dans une nomenclature spécifique. Les conséquences d’un accident dans ces industries sont regroupées sous trois typologies d’effets :

  • Les effets thermiquessont liés à une combustion d’un produit inflammable ou à une explosion ;
  • Les effets mécaniquessont liés à une surpression, résultant d’une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion. Celle-ci peut être issue d’un explosif, d’une réaction chimique violente, d’une combustion violente (combustion d’un gaz), d’une décompression brutale d’un gaz sous pression (explosion d’une bouteille d’air comprimé par exemple) ou de l’inflammation d’un nuage de poussières combustibles. Pour ces conséquences, les spécialistes calculent la surpression engendrée par l’explosion (par des équations mathématiques), afin de déterminer les effets associés (lésions aux tympans, poumons, etc.) ;
  • Les effets toxiquesrésultent de l’inhalation d’une substance chimique toxique (chlore, ammoniac, phosgène, etc.), suite à une fuite sur une installation. Les effets découlant de cette inhalation peuvent être, par exemple, un œdème du poumon ou une atteinte au système nerveux.

La définition du risque au sens du Code du travail  et du Code de l’environnement est similaire. La notion d’exposition d’une cible à un danger y est intégrée. Les deux codes exigent que soient menée une évaluation des risques , laquelle va reposer sur une identification des dangers puis une analyse détaillée des conditions d’exposition aux dangers.

Les risques industriels sont qualifiés de « risques majeurs » quand ils sont caractérisés par une probabilité faible et une gravité importante. Cette notion de « risques majeurs » ne concerne que les risques environnementaux. On peut les regrouper en deux catégories :

  • Risques naturels: avalanches, feux de forêt, inondations, mouvements de terrain, cyclones, séismes, éruptions volcaniques…
  • Risques technologiques: risques de nature industrielle, nucléaires, liés à la radioactivité, aux transports de matières dangereuses (par voie maritime, terrestre ou fluviale), aux exploitations minières et souterraines ou encore liés à la rupture de barrages. Ils sont engendrés par l’activité humaine. Ils pèsent sur l’environnement considéré dans son acception la plus large (pollution de l’air, environnement du travail, pollution des sols…)

La prévention des risques industriels, qu’ils soient professionnels ou environnementaux, s’appuie sur les principales notions suivantes : danger, risque, accident ou dommage.

  • Danger: Propriété intrinsèque des produits, des équipements, des procédés…pouvant entraîner un dommage.
  • Risque: Exposition d’une cible (salarié, entreprise, environnement y compris la population…) à un danger. Le risque est caractérisé par la combinaison de la probabilité  d’occurrence d’un événement redouté (accident) et de la gravité de ses conséquences.
  • Accident/ Dommage : Conséquences négatives d’un phénomène dangereux.

2.Etude de dangers: Méthodologie?

Toute  étude de dangers doit s’appuyer sur une description suffisante des installations, de leur voisinage et de leur zone d’implantation. Elle doit présenter les mesures organisationnelles et techniques de maîtrise des risques et expliciter, s’ils sont pertinents, un certain nombre de points clés fondés sur une démarche d’analyse des risques :

  1. Identification des potentiels de dangers :

Cette première étape dans l’étude de dangers doit permettre d’identifier et de recenser les potentiels de dangers susceptibles de produire des accidents dans l’installation. L’identification des potentiels de dangers est effectuée à partir de l’analyse :

  • Des  marchandises et produits stockés ou utilisés sur le site,
  • Des installations techniques mises en œuvre, dans les différentes conditions de fonctionnement pouvant se présenter (normales, transitoires et en cas de perte d’utilité).

Elle analyse également les dangers liés à l’environnement naturel et humain par rapport aux installations du site. Les activités de tri et stockage des déchets non dangereux présente des dangers pour l’environnement (environnement naturel et environnement humain). Ces dangers sont liés aux produits et aux différents procédés mis en œuvre sur le site.

  1. Accidentologie :

Afin d’identifier les accidents qui ont eu lieu sur des sites ou process similaire à l’installation étudiée pour analyser les événements initiateurs et les conséquences. L’étude de dangers précisera les mesures d’améliorations possibles que l’analyse de ces incidents ou accidents a conduit à mettre en œuvre ou à envisager. Elle intégrera le processus d’amélioration continue des installations fondé sur des remèdes techniques et organisationnels apportés à l’occasion de l’analyse de chaque accident, incident ou « presque accident ».

  1. Analyse préliminaire des risques (APR) :

Cette analyse des risques se présente sous forme d’un tableau permettant d’identifier, pour chaque équipement et pour  chaque opération d’un process mettant en œuvre un procédé ou un produit dangereux, les causes et enchaînement des événements pouvant conduire à un phénomène dangereux majeur.

Les phénomènes dangereux  majeurs susceptibles des effets à l’extérieur du site sont alors retenus pour être modélisés dans l’analyse détaillée des risques car ils sont susceptibles d’avoir des effets à l’extérieur du site.

  1. Analyse détaillée des risques (ADR) :

Cette étape de l’étude de dangers aborde des scénarios nécessitant une analyse plus détaillée identifiés dans l’étape précédente, une démarche itérative de réduction des risques à la source sera menée à bien. L’ADR permet d’évaluer et de quantifier les conséquences d’un phénomène dangereux majeur, non acceptable, identifié dans l’analyse préliminaire des risques. Pour chaque phénomène dangereux  non acceptable ou majeur, une modélisation des effets est réalisée afin de déterminer la gravité du phénomène en fonction des cibles impactées (habitations, établissements sensibles, espaces verts..).

Par la suite la probabilité d’occurrence de chaque phénomène dangereux est évaluée en tenant compte des moyens de sécurité qui sont mis en place. Au cours de cette étape, les effets domino sont également étudiés.

L’étude de dangers contient un résumé non technique de son contenu faisant apparaître la situation actuelle résultant de l’analyse des risques et son évolution éventuelle (dans le cas d’installations existantes), sous une forme didactique. Les propositions d’améliorations, les délais et les coûts correspondants seront explicités. Ce résumé est joint au dossier de demande d’autorisation. Il comporte une cartographie précisant la nature et les effets des accidents majeurs avant et après réduction des risques ainsi qu’une présentation des principales mesures d’amélioration permettant cette réduction des risques.

Ce résumé présente une hiérarchisation des scénarios d’accidents en fonction de l’estimation de leur probabilité d’occurrence, de la gravité de leur conséquence et de leur cinétique de développement. Il distingue les scénarios dont la probabilité est extrêmement faible ou dont la cinétique est suffisamment lente pour permettre la mise en œuvre de mesures de secours suffisantes pour la mise en sécurité des personnes.

Les  versions successives  de l’étude de dangers proposent ou prennent en compte les évolutions des installations et de leur mode d’exploitation, ainsi que celle de l’environnement et du voisinage. Le fait que certains processus réglementaires dépendent de l’étude de dangers rend nécessaire que sa rédaction permette de :

  • Autoriser et réglementer la ou les installations dont elle est l’objet ;
  • Procéder éventuellement à l’information préventive sur les risques des tiers, du personnel et des exploitants des installations classées voisines (pour la prise en compte d’éventuels effets dominos), ainsi qu’à la consultation du CHSCT;
  • Favoriser l’émergence d’une culture partagée du risque au voisinage des établissements ;
  • Servir de base à la définition éventuelle de règles d’urbanisation ;
  • Elaborer, le cas échéant, les plans d’urgence: les plans d’opérations interne (P0I) ; les plans particuliers d’intervention (PPI).

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