Le travail en hauteur peut désigner plusieurs situations de travail résultant de l’emplacement du travail (toitures, passerelles, charpentes…) ou de l’utilisation de certains équipements (échelles, échafaudages, plates-formes de travail). Le travail en hauteur concerne principalement l’industrie de la construction, plus spécifiquement les couvreurs, mais s’étend également à des corps de métiers aussi divers que déneigeurs de toits et élagueurs. De tous ces corps de métiers, les couvreurs sont les plus à risques avec une pourcentage très élevé des chutes résultant en un décès. Plusieurs systèmes de retenue existent pour protéger les travailleurs et certains équipements de travail peuvent aussi considérablement réduire les risques de chutes.
Travailler sur une charpente, un toit, un pylône, une plate-forme, un échafaudage… Qu’il soit temporaire ou régulier, le travail en hauteur peut être une activité à risque. Les chutes avec dénivellation constituent en effet la seconde cause d’accidents du travail mortel. Pour prévenir les chutes de hauteur, il faut agir à la fois sur la conception des ouvrages ou des équipements, sur les postes de travail et sur les modes opératoires. Les chutes peuvent survenir depuis :
- Des toitures, charpentes, terrasses de bâtiments…
- Des moyens d’accès à des zones en surélévation : échelles, escaliers, passerelles…
- Des pylônes ou d’autres équipements de travail (échafaudage, camion citerne…).
Le travail à proximité d’une tranchée, d’une fouille ou d’une falaise, bien que n’étant pas à proprement parler un travail en hauteur, présente les mêmes risques. Les chutes depuis des hauteurs qui peuvent être considérées comme relativement faibles ne sont pas sans danger : en effet, chaque année, de nombreux accidents du travail sont dus à des chutes depuis des échelles et des escabeaux.